Les Chefs 2022 : le vent nous empottenpottera

Comme le printemps et le troisième lien à deux tunnels, la liste des zaffaires auxquelles on ne croyait plus et qui ont fini par advenir inclut maintenant le retour des Chefs à Radio-Canada! Après une année 2021 passée à babouner seul.es dans notre cuisine, en brassant seul.es notre siphon d’espuma, en soupirant seul.es que ça sert à rien le sous-vide, voilà que nos offrandes à l’autel de la Sainte-Ratoure ont porté fruit!

In nomine Marquis, aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamen.

«Pour les raison qu’on connaît», nous dit Élyse, l’émission avait dû faire relâche l’an dernier. On les connaît les raisons, hein? Alors disons-les ensemble :

Le violent accident de skateboard de Jean-Luc Boulay, qui était tombé drette sur Élyse en essayant de faire un 50-50 grind pis un pop shove-it. Ben oui! Portez vos genouillères, les jeunes!

Le burnout lingual de Normand, dont les papilles ont dues être mises en arrêt de travail pendant 6 mois à cause d’une solide soirée de débauche au Club House. On l’avait dit que le sel pis le poivre étaient des gateway drugs vers des épices plus fortes comme le cumin pis le zaatar!

L’absence de Pasquale, qui a participé incognito à la nouvelle saison de Ru Paul’s Drag Race sous le nom de scène de Babe Ooner.

Mais là, tout ça, c’est fini, c’est derrière nous et on en entendra plus jamais parler. YÉ!

Cette année, c’est mon année.
– Un concurrent

Dis pas ça cibolac, c’est de même que 2020 a commencé!
– Caro, superstitieuse, qui sniffe de la sauge en s’couchant nue sur du bois pour en toucher le plus possible

Parce qu’on est en 2022, on ajoute deux filles (une question de numérologie) au lineup des pros, pis about time, Les Chefs. Il serait peut-être même temps d’y aller d’un titre plus inclusif comme Les Chef.fe.s. Vous pouvez même rester raccord avec le titre actuel et utiliser le point d’exclamation médian: Les Chef!fe!s!.

D’abord, on a profité du départ de Daniel, qui a paqueté son Dantelier un peu paqueté sur la bière du commanditaire, pour aller chercher UNE coach. La nouvelle horloge coucou foufou chronomètre parlant cadran ambulant coach de vie mentore gourou du plateau de l’émission est nulle autre que la talentueuse Colombe St-Pierre, qui n’a probablement aucun lien de parenté avec Ingrid St-Pierre ni avec la toune que Céline a chantée pour le pape.

Une Colombe est arrivée aux Chefs
Autour du poêle, elle porte son message
De paix, d’amour et d’onlâchepaslagang
De paix, d’yreste5minutesgang à partager
Et c’est sa jeunesse qui la fait crier
– Ciline

Et notre trio jugeatif devient un quatuor (sans cordes) jugeationnel avec la présence d’Isabelle Deschamps Plante [insérez votre jeu de mots potager préféré]. Isabelle a déjà été dans les souliers des aspirants-chefs, nous rappelle Élyse, et on se demande si le fait de chausser du 7 dans des Crocs comme tout le monde rendra Isabelle plus compatissante ou si elle va être vache su’l pointage parce que des Crocs usagés, ça puse pis c’est laitte.

Elle cliqueclique son crayon comme une diplômée de l’ITHQ, on niaise pu.

Faque, Élyse, as-tu encore la twist? Ça commence quand, Les Chefs?

Ha ben calvette! Elle l’a elle l’a! Ouh ouh ouh!

D’in coup qu’on aurait eu le temps d’oublier, en même temps que le bas de visage de tous nos amis, qui sontaient nos juges, Élyse nous rafraîchit la mémoire de sa voix suave :

  • Jean-Luc Boulay, chef propriétaire du Saint-Amour et du bistro Çamanquedesauce, à Québec;
  • Normand Laprise, copropriétaire du groupe Signétoké, qui comprend le Restaurantoké, la Brasserité, le Burgerté mais aucun Burger King;
  • Pasquale Vari, enseignant formateur babouneur à l’ITHQ et mannequin à temps partiel pour une compagnie de toques.

Élyse précise avoir volé une chaise dans le bureau d’un des boss de Radio-Canada pour qu’Isabelle, cheffe pâtissière (la meilleure) chez Ricardo, puisse s’assoir.

On fait ensuite une ovation debout (ça adonne ben, personne était assis à part Isabelle) pour l’entrée en scène de Mentore Colombe (Mentorombe? Colombentore? on est juste au premier épisode, on a le temps de trouver) qui précise vouloir transmettre «une perpétuité dans la passion», parce que «l’authenticité, ça goûte». Autres suggestions de phrases de mentorat qui paraissent bien dans une caption Instagram inspirante:

  • Une longévité dans l’exaltation
  • Une éternité dans l’envie que ça te tente
  • Une continuation dans le fait de continuer
  • Une permanence dans le j’lâche pas j’attends pas d’crever

Tout au long de l’émission, on nous présentera aussi les 13 candidats, dont un auquel on ferait mieux de ne pas trop s’attacher. Trustez-nous là-dessus, on a l’habitude de pas s’attacher.

Ma peur de l’engagement est enfin un atout!
– Mathieu

  • Brian : l’anglo au regard d’aigle qui veut restarter le barbecue à briquettes de sa passion.
  • Amine : il ne cuisine que depuis trois ans mais a le mental d’un gars qui cuisine depuis au moins 6, voire 9, voire un autre multiple de 3.
  • Emmy : à 23 ans, Emmy a bien l’intention de prouver qu’on peut cuisiner même en étant habillée comme une comptable.
  • Philippe : le gars qui a l’intention de pas lâcher et de tenir son bout et d’aller jusqu’au bout dans ses convictions qu’il va vraiment tenir bon. Il s’inspire de la cuisine de son père, qui apprêtait les aliments de A à Z, ce qui le rendait vraiment bon à Wordle.
  • Elliott : quand il cuisine, il vit ses émotions dans sa tête et peut exprimer ce qu’il ressent en-dedans. On espère que sa thérapie goûte bon. Astucieux, il porte sa chemise de voleur à l’étalage et a bien l’intention de repartir discrètement avec deux ou trois Thermomix.
  • Marie : «J’ai regardé la première saison des Chefs avec ma mère, j’étais haute comme ça», dit-elle, en mimant la hauteur d’une table de produits. Pis nous, on était presque pas cerné.es et essoufflé.es en montant des marches, à l’époque. Good times.
  • Jérémy : il cuisine pour transmettre sa passion de l’amour de sa grand-mère, ou kek chose du genre.
  • Jean-Christophe : s’est inscrit aux Chefs pour trouver des réponses à ses questions. Nous on aurait juste demandé à Google, mais u do u, petit philosophe.
  • Adrian : l’objectif de ce péruvianorimouskois est d’avoir du fun en cuisine. Un candidat qui vise moyen de même, ça nous plaît.
  • Audrey : aime beaucoup l’acidité dans ses plats, mais ne mentionne pas la gingivite sévère que ça peut entraîner d’aller souper chez elle. Être aux Chefs, c’est son rêve. Nous, c’est la paix dans le monde. Mais OK.
  • Andersen : a pu faire des stages culinaires dans de grandes villes du monde, mais a quand même choisi d’habiter à Brossard.
  • Marc : habite à Stanbridge East, et parlez-lui surtout pas des p’tits criss de bums de Stanbridge West. Ça serait dommage de partir une guerre de gangs autour d’une friteuse allumée.
  • Anthony : n’arrête pas de parler de son énergie, de courir, de courir autant qu’il le peut, et on le soupçonne d’être en sevrage de Redbull.

LE DÉFI

Pour le premier défi de la saison, on propose un voyage aux Îles-de-la-Madeleine. Tsé, les îles que si t’es allé.e une fois, tu passes ton temps à le dire à tout le monde? Tsé? Non, là tu penses à l’Islande. La version locale de ça. C’est ça. Les Îles. Avec une majuscule.

Haaa. C’est tellement une belle place. J’ai des bonnes adresses si tu y vas, je connais vraiment bien ça. Chus pratiquement devenu un Madelinot tellement je connais ça.
– Le gars qui y est allé une semaine y’a huit ans

C’est un voyage gastronomique, évidemment, parce qu’y’a pas de place là pour 13 candidats, 4 juges, 1 mentore, 1 animatrice avec un set de valises pleines de ratoure et une table de produits de commanditaires. Les aspirant.es devront cuisiner un pot-en-pot avec du homard, des pétoncles, des crevettes nordiques et au moins deux pots.

Ils devront aussi intégrer le flétan, un poisson que tu pensais peut-être que ça poussait en forme de p’tits filets blancs cute, mais que le rack à torture que les accessoiristes poussent dans le studio te le montre dans sa vraie nature: c’est plutôt une grosse affaire laitte et brune qui a l’air de sentir fort de la yeule.

Tout aussi attirant que le gars qui le tient sur une photo de profil Tinder.

Les aspirants-chefs auront aussi accès au garde-manger, qui contient tout ce dont on peut avoir besoin pour cuisiner… deux toasts beurrées à la bière avec un verre d’eau pétillante.

Y’a aussi l’option de faire un smoothie extra fibres bière-perrier-campagnolo.

Pis tant qu’à être là, pas game de faire aussi une petite salade de crevettes, lance Élyse, qui commence sa ratoure en force.

ARE YOU READY TO RATOUUUUUUUUUUUUUUURE? Ça commence dans 5, 4…

[Isabelle entend le 3, 2, 1 de Colombe et son PTSD embarque solide.]

GO!

Ça concasse du homard, ça maximise du produit, et ça tchoppe tchoppe tchoppe avec énergie, mais aussi avec un peu trop d’entrain: Jeremy n’a même pas eu le temps de se présenter qu’il se dépèce déjà une phalange. Il est suivi d’une blonde avec des tresses (on attend de voir si elle survit à l’épisode avant d’apprendre son nom) qui s’ampute un pouce.

Sortir de ma zone de confort, me pousser, faire du mieux que je peux, me donner à fond, pis donner tout ce que j’ai.
– Audrey, fière détentrice d’un dictionnaire de synonymes

Et alors que l’ambulance n’a même pas encore eu le temps d’arriver, v’là-ti pas qu’Élyse débarque pour achever tous.tes celleux qui ont encore leurs dix doigts à grands coups de «je vous demanderais de tout arrêter, j’ai une annonce à vous faire». Yeah, sex is good, but have you ever entendu Élyse arriver avec sa twist quand ça fait deux ans que tu l’as pas entendue?

Mais Élyse, probablement inspirée par son balado de méditation, amène sa ratoure à une place inédite: la génératourosité. Plutôt que de mettre les candidats dans le pétrin (avec la pâte brisée), elle leur offre plutôt 15 minutes supplémentaires pis des compliments des juges.

VACHIÉLYSE!
– Le concurrent bien trop tendu pour pouvoir apprécier un compliment

D’ailleurs, parlant des juges, celleux-ci sont tous.tes sur de petits bureaux individuels, espacés comme s’il y avait eu de la bisbille en coulisses. Peu importe qui a raison, nous on est du bord à Pasquale dans la chicane.

Pâte brisée: illustration de la différence entre «littéralement» et «figurativement» parlant.

Marie en profite pour montrer ce qu’elle a appris à son camp d’été de cracheuse de feu à l’école de cirque de Verdun. Engagez-la pour vos fêtes d’enfants et vos 5@7 de retraite.

Une technique qui rend Élyse complètement catatonique, comme on peut le voir dans ce gif animé où y a comme rien pantoute qui s’anime.

Élyse a mis à profit son talent de statue pour devenir amuseuse de rue l’été dernier. Grâce à sa performance comme statue de la Liberté dans le Vieux-Port, elle a récolté assez de tips pour s’acheter un nouveau veston noir chez Suzy Shier.

Des blessures, un incendie, un concurrent qui commence à passer son excès de rage en tapochant un tamis: ça va pas bien dans la cuisine!

Ça paraît que personne n’a écouté «Inspirer avant d’expirer», le grand-oeuvre d’Élyse.

À bout de souffle, Colombe crie «30 menutes» comme une mère qui fait le last call avant que l’étobusse passe. Il faudra lui payer des cours de théâtre avec Gilbert Sicotte pour augmenter sa puissance vocale pour la saison!

Ça enfourne les pottenpottes, sauf Philippe, qui a décidé de «réinventer le plat», qui est ce que dit un chef quand, en fait, il avait juste aucune idée de c’était quoi le plat qu’il devait faire. Bref, y a pas de potte dans son pottenpotte, pis Élyse ADORE ça, comme le montre sa face de chaton qui vient d’entendre shaker le plat de minouches.

Rwwwwwouar?

Nous, on a entendu coup sur coup «espuma» et «vinigreth», pis on est à deux mots de gagner le bingo des Chefs. SHOOTER!

CINQ MENUTES!

10, 9, 8…

C’est terminé!

C’est qui les bons, c’est qui les pourris? On te dit ça après la…

PAUSE PUBLICITAIRE, PARCE QU’ON A BESOIN DE COMMANDITAIRES

Dans la pantry commanditée de Vas-tu finir, il n’y a pas que du pain tranché et de l’eau pétillante : il y a des lecteur.rices qui nous soutiennent sur Patreon.

Et si tu décides, toi aussi, de venir poser ton pot de mayo d’encouragement dans le garde-manger de nos mots, tu obtiendras :

  • Une infolettre mensuelle où on partage tout ce qu’on a aimé dans le mois, comme un all-you-can-eat culturel;
  • Un avertissement à l’avance de la parution d’un nouveau texte, comme la sonnerie d’un micro-ondes;
  • L’accès à un groupe Facebook VIP, qui est comme la petite salle où vont les concurrent.es qui ne sont pas en duel, pour se jaser entre personnes moralement supérieures.

Ou sinon, tu peux juste lancer une poignée de change virtuel dans notre chapeau virtuel posé sur le bord du trottoir virtuel, sur Buy me a coffee ou via notre PayPal.

FIN DE LA PAUSE, EN ESPÉRANT QUE T’AS PAS FAIT FEUFIOU

Les cuisiniers ont cuisiné, les juges jugent, et les résumeurs d’épisodes (ça c’est nous) résument :

Marc a travaillé correctement, mais ça manque de sel dans l’appareil. Andersen a osé la bière mais n’a pas osé mettre assez de sauce. Philippe a prononcé «po en po» et ça prouve qu’il ne connaît rien. Emmy a mis des pétates pas cuite dans une pâte trop chèche. Elliot manquait de cuisson aunivodesonpottenpotte. Amine avait des pommes de terre et des légumes, alors bravo. Brian a abusé de la pétate pilée. Jérémy goûtait la farine. Anthony a offert un des rares pottentpottes konapamanquédsauce. Audrey a fait une pâte trop glutenée, ce qui est parfait pour garder un coeliaque loin de chez vous, mais moins bon pour gagner aux Chefs. Adrian était bien portionné.

Pis nous on est un peu essoufflé.es d’avoir eu droit à 13 dégustations et tout autant de jugeation en 2 minutes et quart. Vivement que la moitié de la brigade soit renvoyée chez elle. (Woups! On peut-tu dire ça?)

Y’en a tellement qu’on en a sauté deux et vous pourriez pas nous dire lesquel.les.
– Les Vas-tu

Mais avant de décerner leurs certificats méritas et leurs trophée des moins bons, les juges ont un message à passer. Iels ne sont pas contents du tout. Après avoir fouillé dans les vidanges, iels ont trouvé des flétans qui n’étaient même pas encore passé date, dont un que si tu grattes un peu la mousse, en-dessous c’est encore super bon.

Voir si ça a du bon sens de jeter ça…
– Juge Boulay, en train de faire du dumpster diving en arrière d’un IGA de Lévis

Finalement, la première place revient à (longue pause dramatique) Anthony qui a «osé ajouter du paprika». Comme quoi l’audace, ça paye.

Et du côté des pourris, on trouve :

Bryan, pour cause de trop de chips, pas assez de crevettes. Marie, pour cause de trop d’avôkô, pas assez de crevettes. Philippe, pour cause de trop de déconstruction, pas assez de sauce. Et Audrey, pour cause de trop de pas assez de salade.

Philippe et Brian s’en vont en duel. Ce sera un combat des toques de cheveux. Un combat des (mans) buns grillés.

LE DUEL

C’est une Élyse rêvant de plages à perte de vue, de petite cantine de bord de mer et de grains de sable dans le fond de culotte de bikini qui annonce que pour le duel, les deux aspirants-perdants devront décortiquer assez de crâwbe pour en faire deux guédilles, une recette qui, dit-on, fait le bonheur des touristes en visite aux îles.

Moi j’en ai mangé plusieurs pis je peux te donner le meilleur spot, je connais ça presque aussi bien qu’un vrai Madelinot. Je suis pas mal sûr que dans une vie antérieure j’ai été un crâwbe, comme on dit avec l’accent des îles.
– Encore le gars qui y est allé une semaine y’a huit ans

Le plus difficile dans le défi ne sera ni de monter une mayonnaise maison, ni de décortiquer le crâwbe, mais bien de se trouver une job en cuisine après l’émission qui paye assez pour être capable d’acheter du crabe des neiges.

Alors que Brian se pitche sur le crustacé pour le démembrer avec passion pendant que le jus de crabe revole partout, donnant l’occasion au monteur motivé d’en faire une séquence en slow motion en hommage aux soeurs Wachowski, Philippe commence par vérifier la date de péremption de tous les pots de Hellmann’s dans le frigo des employés de Radio-Can. À 7 minutes de la fin du timeurre, il allume qu’une guedille au crâwbe devrait contenir minimalement un peu de crâwbe à travers la mayo.

Dans le salon vert où les aspirants-pas-perdants sont réunis, ça crie pis ça stresse comme des gens qui auraient bien besoin d’écouter le relaxant balado d’Élyse Marquis. (On espère recevoir des redevances de Ohdio si on le plogue assez souvent.)

À T moins deux meunutes, Philippe se coupe, décorant son pain grillé d’une jolie sauce au sang. On voudrait pas vous voler de punch, mais on a décidé de miser toutes nos économies sur Brian auprès d’un bookmaker louche de Laval.

Si ce gif avait du son, vous entendriez le cœur d’Élyse se briser.

VAS-TU FINIR PAR PARTIR EN PREMIER?

L’un d’entre vous devra quitter la brigade et tenter de refaire sa vie sous un autre nom et une autre identité, peut-être en se faisant faire la même chirurgie que Nicolas Cage et John Travolta dans Face/Off.
– Élyse

Dû au manque de grillage sur son pain et à l’excès de Miracle Whip dans sa guidiye, c’est Philippe qui devra quitter. C’est vraiment triste. Il s’était fait faire un cou de tatou juste pour l’émission!

Pour noyer sa peine, heureusement, il a droit au retour de notre vieil ami: le tchin de bières commanditées avant de passer au Colombtelier (encore une fois: premier épisode, on va finir par trouver c’est quoi le bon mot).

Colombe a calculé avoir fait pas moins de 20 000 guédilles et y’a quelque part un juge des Records Guinness qui a un semi en entendant ça. Son truc pour arriver à faire une guédille en moins de 15 minutes: tout avoir préparé avant, plutôt que de faire sa mayo from scratch comme les deux losers du duel. Y doivent se trouver nonos de pas y avoir pensé.

Faque maudit gros pain, maudit gros crâwbe, maudite grosse mayo, garnotte de grosses herbes, mets du jus de rhubarbe pour flasher et bingo: t’as une maudite grosse guédille, comme si tu allais au Subway après avoir gagné le million.

L’épisode préféré des Simpsons de Colombe, qui adore l’écouter après un shift en cuisine avec un gros 12 pouces italien BMT sauce sud-ouest en trio avec les Sun Chips pis un pepisse.

Colombe «pages roses du Larousse» St-Pierre conclut en rappelant qu’on devient vieux quand on arrête d’apprendre, que quand y’a de la gêne, y’a pas de plaisir, parce que tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse et qu’un pet sorti des fesses ne se rattrape jamais même si quand on veut, on peut.

LA SEMAINE PROCHAINE

La ratoure frétille déjà en annonçant une «avalanche de rebondissements» (pensez-y pas trop longtemps pis ça marche comme expression), alors que le défi devra être fait en équipe et que Michael Bay sera réalisateur invité. On entend Juge Jean-Luc s’étonner d’une voix morne «j’ai rarement vu autant d’action dans une cuisine» et on en conclut qu’il a jamais été invité aux légendaires afterpartys de la prod, où Pasquale s’époumone sur I want it that way au karaoké debout sur un plan de travail pendant que Normand «c’est un peu une perte de contrôle» Laprise, en plein trip bouffe, fouille dans le garde-manger des commanditaires. (Nous on y était, mais dites-le pas à JL.) On peut aussi s’attendre à une mise en demeure de la CNESST alors que des casseroles mal fixées au décor passent proche décapiter un aspirant-chef. Ça promet!

Tell me whyyy-y!
– Pasquale

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