D’habitude, Caroline et Mathieu vont à l’épicerie en trouvant que s’il y avait autant de «pommes pourries» dans le rayon des fruits au IGA qu’il y en a dans la police, ça ferait longtemps qu’on aurait fait fermé ça pis qu’on aurait investi dans une coop bio végan inclusive. Puis, ils goûtent à toute sortes de produits que tu vois sur le rayon pis que t’es comme «iiiiish, je sais pas, han?», en n’étant certains que d’une chose : il y a du racisme au Québec, pis si ça te fâche qu’on en parle, on est pas tant que ça intéressés à t’avoir comme lecteur.
C’est quoi le lien entre les saveurs de chips bizarres, les manifestations #BlackLivesMatter pis Les Chefs? Y’en a pas, à part que c’est trois choses dont on raffole. Nous, les gens qui veulent avoir les mêmes droits que les autres, les Yum-Yum au micro-ondes pis la face d’Élyse Marquis, ça nous émeut ben ben gros.

Parlant d’être émus beaucoup, ce soir, c’est genre la fin des Chefs, là? Comme on sait pas si, l’an prochain, Élyse devra animer avec un scaphandre pis Daniel coacher sans binne su’l bras, ben on feele un peu tristounet de la tévé à souère. Ça commence quand, le début de la fin, déjà? Dis-nous donc ça avec plein de verve, de beauté pis une pointe de subtile ratoure, notre Élyse…

Voilà maintenant dix semaines qu’on se mélange dans les noms des candidats. Dix semaines à oublier pas mal à mesure les aspirants chefs devenus expirants chefs. Dix semaines à se ronger les ongles de façon gastronomique pendant les duels. Et maintenant, le moment de vérité est arrivé. Sur les blocs de départ de cette finale : Guillaume, l’homme avec technique mais sans sourire. CAMILO EN MAJUSCULES, l’homme qui n’a jamais été envoyé en duel. Et Sébastien, l’homme qui a survécu à un incendie de toupette.
Le gagnant de ce soir repartira avec 50 000$, soit assez pour faire deux ou trois épiceries avec les prix de pandémie.
Il a fallu installer la rallonge à la table des juges, après avoir mis les manteaux dans le bain et les bottes sur le lit, parce que ce soir, l’habituel trio jugeatoire est épaulé dans sa tâche de jugeation par trois grands chefs jugeifiants : Martin «insérez votre joke de foie gras ici» Picard, Helena «quelqu’un pour tenir compagnie à Élyse dans la toilette des femmes» Loureiro, et Baptiste «on a essayé de se retenir de pas rire du nom de famille vu que l’un de nous deux s’appelle quand même Décoste» Peupion.
Pour ce total de six juges, les trois candidats devront faire deux entrées, un plat principal et un dessert, sans oublier la petite paparmanne en papillote qui vient avec la facture. Un des participants quittera cependant la cuisine après les deux entrées, ce qui fucke le calcul des assiettes pour l’accessoiriste de l’émission, qui a dû sortir boulier, astrolabe et règle de trois afin de savoir combien d’ustensiles préparer.
Coach Daniel a un ultime conseil pour ses élèves : garder le focusse sur leur menu. C’est pas le temps de commencer à regarder des reprises de la série du siècle de 1972 sur VHS copiée ou de checker s’ils sont capables de réciter l’alphabet à l’envers, c’est le temps de focusser sur le menu.
Élyse et Daniel nous font ensemble un beau décompte pas super tight, et dans 3-3, 2… 2, 1, c’est parpartiti!

LE DÉFI DE LA FINALE, PARTIE 1 : DEUX ENTRÉES, TROIS CANDIDATS, UNE PORTE DE SORTIE
Camilo fait un menu ayant pour thème le terroir canadien, qui comprendra du pétoncle de la Gaspésie, de l’esturgeon de la Colombie-Britannique, du bilinguisme de l’Outaouais et de l’oppression coast to coast des Premières Nations depuis les débuts de la colonisation, autant par les Français que les Britanniques. Vraiment, on va se régaler.
Guillaume et son tourbillon d’émotions, de l’air sérieux à l’air intense, nous proposera plutôt un crudo de bar (un poisson cousin du pilier de bar), un risotto à l’encre de tes yeux (une recette du chef Francis Cabrel), du pigeonneau sur coffre de Toyota Tercel 2005 et un gâteau à l’huile d’olive, ce qui nous semble le genre de chose que tu fais par accident quand tu n’as jamais vraiment fait de gâteau, mais bon… on verra.
Sébastien, lui, propose de l’agniocru, du pétonkroti, du spaghettikombou, du poireau, du salsifi et de la pleurote.
Pigeonneau, Kombu, Salsifi et Pleurote, qui sont également les noms des personnages de la série pour enfants que j’ai écrite durant le confinement.
– Mathieu
Mais surtout, Sébastien veut rendre hommage à sa conjointe, en refaisant le premier dessert qu’elle lui a cuisiné. C’est cute, mais ça veut aussi dire que son plan, c’est de faire son dessert, mais en mieux, juste pour lui montrer c’est qui le boss dans le couple.
Sa blonde est pâtissière, c’est sûr qu’elle a besoin d’un homme pour se faire expliquer les desserts.
– Caroline

Guillaume prend le temps de bien tailler les ongles de ses pigeonneaux, en plus de leur mettre du vernis, et de leur étendre de la crème, parce qu’à force de se mettre du Purell, on vient la peau de pattes ben ben chèche.
Le pétronkrouti de Sébastien inquiète beaucoup les juges, mais nous, c’est le moral de CAMILO qui nous turlupine. «Il est intense, Camilo», euphémise Martin Picard, alors que le concurrent crisse une volée à son rouleau à pâte, avec la même «passion» qu’un policier frustré qui lance lui-même une roche dans une vitrine pour pouvoir tapocher plus de monde plus vite.


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C’est pas aussi excitant qu’une boîte de quiches, mais c’est pas loin!
RETOUR AU COMBAT ULTIME
Pendant que ça sue en cuisine comme dans une classe de zumba, mères de banlieue en fluo en moins, Dan the Vez Y Na et Sainte-Élyse papotent devant la caméra d’après des talking points visiblement donnés par la prod pour s’assurer que même ceux qui faisaient un drinking game avec les cris de Camilo sont à jour sur le défi.
On apprend donc :
- Que les aspirants chefs ont cinq heures, ce qui est long, surtout quand on sait que des heures, ça fait beaucoup de temps;
- Que c’est dur pour le corps, être un corps;
- Qu’ils ont deux fois plus de bouches à nourrir que d’habitude quand ils en ont deux fois moins;
- Que les candidats attendent la finale depuis le début de l’émission.
On se croirait dans un point de presse ministériel après la semaine 11.

Martin Picard y va aussi de ses fines observations, comme «Camilo est émotif», «Guillaume est méthodique avec sa liste d’épicerie de 12 pages» et «fait bo dehors». Sébastien, lui, trouve que cuire de l’agneau, c’pour les zoufs, pis notre belle Élyse est pas super d’accord.


Guillaume profite d’un aparté en studio à 17 minutes de la fin pour traiter le public habituel de son resto de «tatas d’ignares incultes qui mangent un risotto trop cuit que ça goûte la marde» pour expliquer que son risotto pas assez cuit qu’il n’a pas parti à temps, c’est al dente pour quand t’as du savoir-vivre. Merci Guigui.

Parlant du risotto de Guillaume, Martin Picard fait la critique que «le fromage, c’était pas nécessaire», pis on trouve que c’est un peu n’importe quoi venant d’un gars qui met du foie gras sur du beurre pis sur sa crème glacée.
Ça reste un avis très personnel.
– Martin
Ça va le rester.
– Caroline et Mathieu
Pour son entrée froide, Camilo a fait un leche de tigre [létché dé ti gré], qui consiste à passer au pied mélangeur deux individus en voie d’extinction tout en écoutant un épisode de Tiger King. C’est un plat coûteux, dont on ne se remettra jamais financièrement de.
Notre poète invité et fin psychologue Martin souligne que même dans l’assiette, Camilo a du mal à gérer ses émotions. Il remarque qu’il y a «un manque de balance dans l’agressivité de ses goûts» et lui diagnostique un traumatisme d’enfance lié à un baloney trop assaisonné. Par contre, tout l’amour que Camilo est capable d’exprimer à travers ses hurlements de douleur a été infusé dans des ti craquelins désignés comme étant très satisfaisants, surtout pour un trip bouffe.
Jean-Luc, grand défendeur des classiques devant l’Éternel, préfère l’agnio rosé (ou rasé? on sait pu) plutôt que cru, et c’est une strike pour Sébou. Helena, la happy go lucky de la gang, ne trouve pas ça si osé, un peu comme un show de burlesque que tu vois pas les mamelons. «C’est pas wow», souligne-t-elle, et on entend un Clotaire Rapaille quitter furtivement les coulisses.
Daniel, qui a étiré le cou pour tricher pis voir la feuille de notes du voisin, dit que la demi-finale de la finale est vraiment serrée, aussi serrée que le p’tit criss d’élastique autour du brocoli qui te pète dans la face au moment où tu t’y attends le moins. Quissé qui s’en va avant d’avoir fini? Tu vas le savoir après la pause!
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Inquiète-toi pas, on veut pas ton argent encore.
Enfin, oui, en quelque sorte. Mais c’est pas pour nous.
Ça fait longtemps que t’as pas acheté ton p’tit café de troisième vague au café du coin, pandémie oblige, pis t’es comme assis sur une couple de vingt piasses qui traînent? Tu pourrais en envoyer un vers la campagne de sociofinancement de Hoodstock, sur La Ruche.

Grâce aux contributions du public, l’organisme Hoodstock pourra mener un double combat : contre la propagation du coronavirus dans Montréal-Nord et pour une communauté plus soudée en impliquant les jeunes. Dans ce quartier, la crise sociale est devenue une crise sanitaire.
On fait pas ça pour gagner des points sur notre carte de bingo de l’allié performatif. On fait ça parce qu’on peut pas être choqués de ce qui se passe ailleurs sans se choquer de ce qui se passe ici, pis sans rien faire. Être choqués, pour nous, c’est comme pour Camilo : c’est une job à temps plein, même si on crie pas tout le temps.
Pis si tu peux pas allonger un p’tit kekchose (hey, la PCU, le chômage, la précarité, on connaît), ben fais juste partager le lien de la campagne su’ Facebook ou à ta grand-mère super riche.
On va même pauser le texte pour te permettre de le faire. Laisse-nous dans un onglet, on t’attend!
Pis, as-tu partagé, là? Reviens lire la suite, on embarque drette là!
VAS-TU PRENDRE LA PORTE?
Si tu as souri au moins une fois depuis le début de la compétition, oui. Au revoir, Sébastien.

Son entrée froide n’a pas plu aux juges, qui ont trouvé les morceaux d’agneau trop gros (morçodagnotrogro) et la rhubarbe un peu trop forte. C’était une rhubarbe de trois jours. Ça irrite toujours un peu.
Est bonne!
– Gilles Latulipe, post-mortem
Sébastien s’en va, mais on n’a pas le temps de s’émouvoir longuement parce qu’il reste encore un plat principal, un dessert et quatre cris de Camilo avant que ce soit terminé pour vrai. Pas de temps à perdre à essayer de faire un décompte tight avec Daniel non plus, alors Élyse va s’en charger toute seule!

C’est reparti!
LE DÉFI DE LA FINALE, PARTIE 2 : UN PLAT PRINCIPAL, UN DESSERT, UN ADIEU
Camilo se bat avec sa pâte à tarte, comme si elle venait de lui dire «All lives matter!», et il a pas l’intention de la laisser gagner. Heureusement, il s’est souviendu des bons conseils donné dans un Dantelier : la pâte sucrée, tu peux gosser avec ça comme tu veux, ça paraîtra pas, tu peux même t’en servir pour patcher les murs ou réparer une fuite de bol. (On paraphrase.)
Guillaume s’attaque à sa purée de chou rouge, dont le mauve de type Zinzolin selon le catalogue de Benjamin Moore donnera à l’assiette un look de régurgi d’extra-terrestre.

À la table des juges, on prédit le pire à la crème citron de CAMILO, dont la technique non orthodoxe lui assure, dit-on que toute va fouerrer et qu’il va se ramasser itinérant avec un problème de gambling et de l’eczéma à des places que c’est difficile de se gratter. On a hâte de voir si leurs sombres prédictions vont s’avérer ou s’ils parlent à travers leur chapeau malgré leur grande expérience.
Mais cet émoi citronnier est vite remplacé par le vrai scandale de l’émission : L’AFFAIRE DES FRAISES CONGELÉES. Parce que, pouvez-vous croire ça, attachez votre tête avec de la broche pis utilisez un gun à clous pis du duct tape pour faire tenir votre tuque dessus : Guillaume va faire son parfait aux fraises avec des fraises congelées.
C’est donc un imparfait.
– Mathieu, fier de sa grammaire
CONGELÉES! On n’a pas vu tel manque de respect depuis le finaliste qui avait servi un tataki d’ongles d’orteils coupés dans l’autobus, il y a quelques saisons de ça. Autour de la table de jugeation, les jugeateurs sont unanimes à trouver que c’est beaucoup trop simple. Et si c’est simple, c’est pas gastronomique.
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On voulait juste te dire merci, à toi, lecteur. Oui, toi.
D’avoir été là à chaque épisode (dis-le pas si t’en as skippé une couple), d’avoir pris de nos nouvelles, d’avoir ri, d’avoir partagé nos niaiseries.
C’est tout. On est emo de même, ça doit être le risotto noir de Guillaume qui nous fait ça. On va arrêter ici, si on continue, notre eyeliner va couler pis on va devoir partir une toune de The Cure.
I don’t care if agneau’s cru
Tuesday’s cuit and Wednesday mou
Thursday, I don’t care about sauce
It’s Monday, I’m ratoure
– Robert Thermosmith

RETOUR DE LA PAUSE FLEUR BLEUE GNAN GNAN J’AI DES ÉMÔTIONNES
Il reste 30 minutes au deuxième défi de la finale post-demi-finale de la finale avec deux plats de quatre après la double entrée, nous rappelle Daniel, qui souligne aussi QU’ON Y VA À FOND. Ne précisant pas de quel fond il s’agit, Camilo opte pour le fond de veau, alors que Guillaume a plutôt choisi d’investir un p’tit brun dans le fonds de solidarité FTQ.

Pendant que Camilo fait frire ses cordes vocales, Guillaume réalise le pire cauchemar des juges et crisse un sac complet de fraises congelées Nos Compliments dans un Thermomix, et ce sera les seuls compliments qu’il aura pour ça à soir. Même Élyse trouve ça «facile», pis on se dit que c’est vraiment facile à faire à la maison indeed quand tu possèdes pour 3000 piasses d’équipement pis 5 piasses de fraises.

De -10 meunutes à -2 meunutes et demie, Élyse passe 7 meunutes et demie (le compte est bon?) à dire que Guillaume est en retard, qu’elle s’inquiète pour Guillaume, que Guillaume n’aura pas le temps, et que Guillaume va sûrement rater l’autobus et oublier son lunch sur le coin de la table.
Et pis comme de fait, parce que Môman Élyse a toujours raison (essayez de la contredire, pour le fonne), Guillaume a pas le temps de finir ça clean et nous fait un sploush de sauce «à la Picasso», comme dit la toujours positive Helena, mais en maudit «pas propre», selon Jean-Luc.
Fin stratège, Camilo sert son canard avec un pitchet d’extra sauce afin d’amadouer Juge Jean-Luc. Des rumeurs veulent que des pots de sauce auraient été échangés dans les toilettes du studio afin d’obtenir des contrats sans appel d’offres pour la gestion de la cafétéria de Radio-Canada.
À 5 minutes de la fin, Guillaume est déjà prêt à servir son dessert et se tourne les pouces, il en profite donc pour se partir une tite game d’Animal Crossing pendant que Camilo continue de capoter sa vie et ses cordes vocales. Guillaume aurait pu utiliser les 5 minutes qu’il lui restait pour doubler ses portions, parce que Normand a faim pis le trouve cheap su’l sucré.
Camilo donne un ti coup de spraynet pour finir le brushing de sa tarte («exactement comme mon coiffeur!» s’exclame Caroline naïvement), avant d’aller gueuler toute sa rage de vivre dans la moitié gauche du frigo.
Élyse laisse les juges goûter les desserts, mais on le sait qu’elle est partie licher les spatules pis les batteurs.
C’tu le temps d’une pause publicitaire? Comme t’as sûrement installé un ad blocker depuis la dernière pause, saute direct au punch!
PIS, VAS-TU FINIR TA SAISON DES CHEFS?
L’un d’entre vous devra regarder l’autre recevoir un chiare de compliments de la part de tous les juges, des juges invités et de Coach Daniel tout en faisant une face de puppy triste pis en retenant ses larmes. Oh, y va aussi gagner 14 000 $ pour s’essuyer les yeux avec.
– Élyse «Dernière Ratoure» Marquis
Avant de dévoiler le grand gagnant, on ramène la brigade au grand complet et on se rend compte d’une chose : la mémoire est une faculté affaiblie qui oublie, han? On est quand même contents de revoir les filles, le gars avec beaucoup de cheveux, le gars avec un long nom qui était ben gentil, le capitaine, son épouse et tous les autres. Salut la gang!
L’équivalent télévisuel des gens à qui on a écrit «Change pas!» dans leur album de finissants.
– Mathieu «C’était ben le fun de te connaître» Charlebois

Pis là, pis là, pis là, Élyse prend une grooooooooosse respiration pis on s’attend à ce qu’elle crie, faque on sait quel nom elle annonce. Pis juste comme elle annonce le gagnant, les lumières flashent, y’a un perchiste qui fait une crise d’épilepsie pis on sait que les résidents de Saint-Lambert vont se plaindre à cause des décibels.

Faque… c’est ça qui est ça. C’est fini. Tout le monde sur le plateau trinque au champagne, pis nous, on trinque au sel de nos larmes, parce que c’est pas vrai qu’on va faire la file pendant 25 minutes à la SAQ.

Qu’adviendra-t-il de Camilo dans ce futur où chaque table de restaurant doit être isolée par un plexiglas et où chaque plat doit être servi avec une sauce au Purell? Seul l’avenir de demain aurait pu nous le dire aujourd’hui, mais il est pas passé. Pour notre part, Vas-tu finir ton assiette a l’intention de continuer à écrire tout l’été, puis tout l’automne, puis tout l’hiver puis… bon, vous comprenez le concept du cycle des saisons.
On se revoit dans quelques semaines, donc, le temps de se remettre de cette finale. Au plaisir!
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Chapeau pour une autre saison de riz-cap bien réussie. La dose de rire hebdomadaire fut particulièrement appréciée cette année, même s’il elle n’a pas donné de remplacement à Leo comme spirit animal du temps de pandémie. Camilo est par contre devenu le crieur public officiel de l’épisode des Simpsons médiéval qu’est devenu nos vies.
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vous êtes troooooooop drôles !!!!! merci 🙂
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Hilarant!!!!
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