Les Chefs 2020, épisode 9 : it’s the demi-finale countdown

D’habitude, Caroline et Mathieu passent une couple de paragraphes à s’épivarder sur le clavier en racontant tout ce qu’ils font d’habitude sauf écouter Les Chefs. Là, fini le niaisage, c’est la demi-finale, tout le monde est sur le gros nerf faque lâchez la pouésie pis commencez-moé ça…

MAINTENANT!

Hein? Comment ça tout le monde est dans le noir? Y’é où le GIF d’Élyse? Tapeu! Quelqu’un peut pager Julie à la régie? On n’a pas de lumières sur le plateau! Julie, va starter le gros breaker, on voit pas Camilo mais on l’entend!

Et la lumière en fût, comme la bière.

Sur un high de jus de légumes, Élyse est excitée de présenter les pas juges invités de cette semaine, soit ceux qui ont roulé leurs tables de produits bio de la ferme jusqu’au studio, en pognant kek bosses de voirie pas finie dans le coin de Lavaltrie. Le plus tough a été de convaincre les agneaux de monter su’l cart en leur promettant toute un party à l’arrivée. (Le party, c’était l’abattoir; on leur a mis du Millimetrik pis on a flashé les lumières.)

Ces trois pas juges, qui vont passer la compétition à passer des commentaires ben assis sur leur steak d’agneau, ce sont trois «producteurs biologiques», ce qui veut dire qu’ils ont été élevés sans pesticides, ni hormones ni herbicides.

J’adore manger billot!
– Mathieu

LE DÉFI

Les aspiranchefs devront cuisiner des légumbio en entrée, un gigodagnobio en plat principal et du sirodérabio en dessert. Le menu préféré des producteurs b’o va remporter un prix supplémentaire, et celui qui aura dit le plus souvent le mot «bio» en omettant le «o» gagnera le prix Coup de coeur de Jean-Luc, soit un certificat-cadeau à l’école de diction La Patate Chaude.

C’est parti!

Tels des véganes intégristes qui veulent renverser la société et son spécisme dégoûtant, les aspirants chefs doivent tout de suite «attaquer la boucherie».

Marilou est aussi à l’aise de découper son morceau d’agneau qu’un ado qui défait sa première brassière, et ça ne s’arrange pas quand elle s’essaie au BDSM soft en attachant tout ça avec de la corde. Il devient rapidement clair que c’est pas ce soir que le gigot va avoir à utiliser son safe word.

Ce soir, à «Rénos gigots», on s’taille des 2 x 4 dans un os pour se bâtir un patio.

À la table des juges, Normand insiste sur l’importance de respecter le produit en utilisant un bon jus de veau. «Les concurrents ont le temps de sortir le Ninja Bullet pis de nous faire un jus d’agneau frais pressé, rempli de vitamines A, G, N et O. Moi, c’est comme ça que j’aime starter mon matin, fuck le jus d’orange», confie-t-il.

«Prêt pas prêt la charrue Charest…»

Ambitieux, Guillaume promet un agneau en deux temps (cousin éloigné du moteur à quatre temps), et les juges seront alertes au comptage du nombre de mouvements nécessaires pour le réaliser.

Camilo, dans sa grande tirade «je ne vais pas dénaturer le produit», dresse la table pour faire faire une crise d’apoplexie à Jean-Luc et un pipi nerveux à Normand après la pause. On a déjà hâte!

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Vous avez été nombreux à nous demander «Mathieu, Caroline, comment puis-je vendre ma demeure, vous donner tout mon argent et aller vivre dans une tente roulotte dans le parking d’un Walmart?» et nous vous avons entendus.

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En clair, ceux qui nous donnent des sous vont pouvoir lire notre compte rendu de la finale avant tout le monde. L’argent a parlé. Le Grand Capital a gagné. Deale avec.

Vas-tu finir ton assiette et Patreon : un duo qui va ensemble comme Jean-Luc Boulay et de la sauce! As-tu envie qu’on soit la vinigreth de ton Pasquale?

DE RETOUR EN STUDIO

Au retour de la pause, Daniel confie qu’il a passé la dernière semaine à primer les concurrents pour exiger d’eux qu’ils «haussent le niveau». Il les a empêchés de dormir en passant en boucle dans les haut-parleurs du dortoir le jingle du commanditaire épicier de l’an dernier, a rempli leurs souliers d’Hermabare et a mis juste de l’estifi de tabarli de kale au menu toute la semaine. «C’EST DE MÊME QUE JE ME SENS QUAND VOUS VOUS FORCEZ PAS, MES P’TITS MOSUS.» Résultat : de son propre aveu, les aspirants chefs n’ont que deux heures au timeurre, mais l’équivalent de trois heures de job, l’inverse de nous quand on était fonctionnaires.

Une joke de fonctionnaires? Huuuuuuu. Hum.

Faque là, on cligne des yeux pis… «Aspirants chefs, il vous reste une heure!» Hein? On est déjà rendus à la moitié, pis Lady Gaga s’en vient se secouer la robe en jarret en guise de show de la mi-temps.

Can’t ficelle my, can’t ficelle my
No, he can’t ficelle my agnobio
(She’s got me like no jarret)
Can’t cook my, can’t cook my
No, he can’t cook my jus d’agneau
(She’s got me like fond de veau)
Agnognognognognogno, gnognogno bio (meuh-meuh-meuh-mah)
Agnognognognognogno, gnognogno bio (meuh-meuh-meuh-mah)
– Lady Gôhgôh

Admiratif, Pasquale se pâme devant le chouchidudétail de Guillaume qui épile ses asperges au couteau d’office (on y serait allés au laser) et Marilou qui découpe sa ratatouille en petits dés parfaits, démontrant soit un problème de gambling, soit qu’elle a vraiment beaucoup joué aux réglettes à la maternelle.

Pis là, pis là, pis là, pendant qu’Élyse biopapote dans le divan avec notre triobio, pis que les juges trouvent que ça va pas pire en cuisine, y’en a un p’tit viarge du nom de Camilopasbio qui espère en passer une p’tite vite brune sucrée aux juges en mettant de la cassonade dorée dans ses sablés bretons.

Vous avez bien lu : DE LA CASSONADE!

Incrédules, JL, Norm pis Pascou demandent une reprise vidéo.

Comme on peut pas mettre de musique dramatique genre héroïne qui meurt dans un opéra de Wagner, faites jouer dans votre tête le «tadaduuuuuuuum» le plus grave et intense que vous pouvez imaginer.

Comme si ça allait pas déjà pas ben soudainement, Marilou décide de s’inspirer de Patrick Bates pis de nous faire un American Psycho sur sa planche à découper. «Toutte le sang sort», narre Normand, visiblement peu amateur de films gore mettant en vedette l’agnobio dans le rôle de la victime. Selon nos sources sur le plateau, le gros «boum» entendu au loin serait le son du producteur d’agnobio, dont la tête a heurté une bouteille d’eau minérale de commanditaire en tombant sans connaissance. Heureusement, on nous a confirmé que la bouteille d’eau était OK.

Faque après la pause, Daniel fait de la haute pression, on réanime le producteur d’agneau, Sébastien passe proche s’arracher un bras et Camilo se pète une corde vocale. Grosse soirée pour les secouristes de plateau.

PAUSE PUBLICITAIRE!

Hey, saviez-vous qu’on a maintenant un Patreon? Oui? On vous a toutte dit ça y a dix paragraphes? Okedouké!

Mais est-ce qu’on vous a parlé des deux options «Premium»? Attache ta tuque avec un nœud de marin, parce que c’est assez épatant.

Pour un seul paiement facile de 25$, on fait un spectaculaire montage Photoshop vous mettant en vedette. Et rappelons que nous sommes des maîtres du photomontage. La preuve :

Ce triobio a été récipiendaire de plusieurs prix de graphisme tellement connus qu’on ne va pas vous les énumérer pour rien.

Et pour 35$, vous pouvez choisir le sujet d’un de nos futurs textes. Les places sont limitées, pis ce n’est pas un mensonge de marketing!

Vas-tu finir ton assiette et Patreon : un duo digne d’Élyse et de la ratoure.

DE RETOUR EN STUDIO

J’ai trouvé ma nouvelle alarme matinale! Merci Camilo, grâce à ton cri primal, je ne vais jamais arriver en retard au travail ET je peux replonger dans mes traumatismes d’enfance.
– Caroline, désormais sourde d’un bord mais ponctuelle

Daniel, Van Gogh, deux époques, deux hommes, un même mal d’oreille.

Pendant que la veine dans le front de Daniel se déconfine à force du stress, la crème au beurre de Guillaume a décidé de divorcer : le beurre est parti de son bord, trop refroidi après autant de temps à se faire fouetter dans le vide, pendant que papa sirop a eu la garde exclusive des œufs.

Élyse prend la relève de la veine de Daniel pour stresser le monde en criant qu’il reste 2 meunutes, alors que Coach Dan semble crier «on dresse» ou «all dressed», on n’est pas sûrs, faque dans le doute, l’accessoiriste y a amené un sac de Ruffles pour qu’y mange ses émotions.

ES-TU SU’L GROS NERF TOÉSSI?

Alors prends un moment pour te calmer en appréciant le stylisme du jour de Pasquale, enseignant culinaire à temps plein, juge impitoyable et fashion icon le lundi soir.

Encore plus pur que du noisetier.

À peine plus de 30 secondes avant la fin, Sébastien se choppe un bout de doigt et les juges sont déçus : il ne semble pas y en avoir assez pour trois. Parce que the show must go on, l’équipe enduit sa plaie de mercurochrome, y colle un plaster de Pat Patrouille (on sait tous que Marcus est son préféré parce qu’il est gaffeur comme lui), y donne une binne su’l bras en disant «c’est beau mon grand!» et le retourne monter ses assiettes.

Pis yienque de même, Élyse dit que c’est fini pis on est comme hein, quoi, what, déjà? Faque c’est ça.

LE MOMENT DE VÉRITÉ : LA JUGEATION TRIOTIQUE

Pasquale se frotte les mains, Normand aiguise sa fourchette et Jean-Luc apporte sa paille pour boire la sauce, si y’en a : pas de doute, nos juges sont prêts à manger et ils ont FAIM.

Guillaume est le premier à passer devant les arbitres du bon goût et ça va pô pire pour lui. OK, y’a laissé la moitié de son dessert au frigo, mais son entrébio était ben ben ben bonne et ben b’o, pis sa sauce OMG SA SAUCE MAN, SA SAUCE ÉTAIT TELLEMENT BONNE, DUDE, GENRE LA MEILLEURE SAUCE DU MONDE, EILLE, SAUCE, s’exclame Pasquale.

Camilo, une corde vocale en moins, est le deuxième à passer au batte. Jean-Luc trippe solide sur son eau de tomates, pis on se dit que Jean-Luc doit aussi trouver le céleri goûteux pis le poivron doux particulièrement relevé. Normand trouve que la viande était chèche. 1-1

Marilou, elle, n’a pas encore compris qu’elle peut juste faire comme les gars pis faire à semblant que c’est ça qu’elle voulait faire même quand elle fouèrre. Faque au lieu de mentir que tout est tiguidou comme les trois autres, elle souligne tous les problèmes de son plat au cas où Juge Jean-Luc aurait été distrait pendant deux heures. Juge Boulay l’écoute distraitement en mâchant le même morceau d’agneau pendant un bon 5 minutes, au risque de se luxer un tendon du maxillaire inférieur. Il a tellement mâché que, selon sa iWatch, il a brûlé 400 calories.

Le confinement a laissé du temps à Jean-Luc pour finalement terminer sa bouchée.

Sébastien clôt la dégustajugeation avec son entrée sucrée pis son dessert salé, le tout manquant de cohérence comme une chronique de Denise Bombardier. Jean-Luc est confus, Jean-Luc s’ennuie de la sauce.

Pis avant de dévoiler qui sont les gagnants, on semble nous viser directement alors que Daniel et les aspirants chefs soulignent pas subtilement pétoute «pis ceux qui disent que c’est facile, qu’ils viennent!» pis on attend vraiment juste le go pour aller nous humilier sur le plateau, pour vrai.

LES PREMIERS SERONT LES PREMIERS

Guillaume l’emporte cette semaine et va directement en finale, à la grande surprise de personne. Camilo peut crier un soupir de soulagement puisque son entrée lui permet d’arriver deuxième.

Juge Boulay aurait aimé que Marilou fasse une génoise réussie pour son dessert, plutôt qu’une meringue ratée. On prend des notes à la maison : faire un bon dessert > faire un dessert qu’on manque. Elle ira donc en duel.

C’est aussi au dessert que tout s’est joué pour Sébastien. Il s’avère que son choix de faire un gâteau au gros sel qu’on met dans les marches d’escalier n’était pas le bon. Face à l’habituée des duels qu’est Marilou, il déclare que celle-ci va le faire «courir comme un ti-cochon». OK, cours mon ti késhon debord.

Quant à la mention spéciale que devaient remettre les trois invités bios, il fut décidé, comme à l’épisode des moumans et des poupas, que tout le monde mérite un beau prix pour ses beaux efforts. Ce qui nous fait dire ceci à la production : si jamais vous cherchez des gens qui n’ont pas peur d’avoir des opinions, invitez-nous!

Vastufinir[at]gmail.com
– les deux pas peureux

Avec nous, pas de trophée de participation ni de prix de présence. Que des opinions tranchées au couteau et claires comme de l’eau de tomates. Camilo, on a mal aux tympans. ÉLIMINÉ! Sébastien, ton plat était en degrés Fahrenheit, alors qu’on vit dans le système métrique. ÉLIMINÉ! Marilou, prochaine fois que tu cuisines un agneau de même, c’est toi qu’on fait bouillir. ÉLIMINÉE! Guillaume, tu gagnes déjà la première place cette semaine, pis on voudrait pas que tu deviennes gâté pourri. ÉLIMINÉ! Et à qui va le 1 500 $? Il va à nous. Boum. C’est réglé.

LE DUEL

Les duellistes devront cuisiner des rognons qui ne tombent pas sur les rognons et servir ceux-ci avec une pomme darphin, un plat aussi connu sous le nom de pomdarfin, la cousine de la pomme de reinette mais aucunement parente avec la pomme d’api. Ils auront 15 minutes, incluant le temps qu’ils vont prendre pour chercher «pomme darphin» dans le dictionnaire.

T’as l’air fin avec ta pomme darphin.
– Mathieu le niaiseux

Check Mathieu qui fait son darphinfinaud avec ses jeux de mots.
– Caroline

Même la moutache de Camilo est découragée par nos jeux de mots.

Le studio a failli recevoir de la visite.

«Elle mets des herbes. Oh mon Dieu! Ça va être légendaire», déclarent les gars sur le divan. Autour du feu, les enfants de nos enfants entendront parler de la Chasse-galerie, des exploits de Louis Cyr et de la fois où Marilou a mis des herbes dans une galette de patates.

Alors qu’il ne reste que quelques instants, les cheveux de Sébastien font comme les États-Unis en ce moment et s’enflamment. Checke tes privilèges, pis checke ton toupette.

S’il eut fallu que ce duel se déroule dans les années 1980, ou dans une compétition de sosies de Sandra Dorion, le studio au complet y passait, dans une explosion de spray net.

VAS-TU FINIR DANS LE CANIVEAU AVEC LES 10 AUTRES CONCURRENTS?

L’un d’entre vous devra quitter la brigade et vivre comme le chien dans la série Le Vagabond, suivre au fil des routes une voix qui l’appelle et l’attire, s’arrêter pour se faire des amis, mais ne pourra rester que le temps d’un sourire et devra partir.
– Élyse

Si on doit se prévoir une batch de -e supplémentaire pour parler de toi, tu devras quitter la brigade. Adieu donc, Marilou, ultime représentante de la moitié de l’humanité.

Les gauchers?
– Mathieu, fier représentant de la moitié pas vite vite de l’humanité

Adieu, Marilou. Ta présence constante aux duels nous a permis d’apprendre rapidement ton prénom. Tu as tellement su faire face aux obstacles avec aplomb que le gigot d’agneau fait dire qu’il te pardonne, en direct de l’au-delà/l’étage du haut dans le frigo.

Aux dires de Juge Boulay, Marilou est «une fille que tout le monde rêve d’avoir dans son équipe de cuisiniers». Tout le monde, sauf Les Chefs.

Marilou s’en va pis là je me sens seule… Quel finaliste est le plus féminin pour que je me sente représentée à l’écran maintenant?
– Caroline «representation matters»

Le Dantelier

Alors que Marilou noie sa peine dans un verre de bière de la même grosseur qu’elle, Coach Dan nous montre comment faire une tarte au sucre, mais qui contient pas mal plus de crème que de sucre, pour un résultat qui ne ressemble ni à une tarte à la crème, ni à une tarte au sucre. Partout au Québec, les Cercles des fermières ont sorti les torches et les fourches, direction la maison de Dan.

La semaine prochaine

C’est une Élyse surexcitée (un morceau de tarte de trop, mon Élyse?) qui nous présente les trois finalistes qui s’affronteront à la finale de la semaine prochaine. Hé oui. La finale. Déjà. On se souvient il y a huit semaines. On commençait tout juste à faire des jokes de confinement. Les temps changent, pareil…

Guillaume se sent-il plus en confiance puisqu’il a gagné cette semaine? Grand poète devant l’éternel, celui-ci déclare qu’«il n’y a pas de confiance sans rigueur et organisation». C’est si beau. C’est comme si Baudelaire était devenu comptable.

La semaine prochaine, ces trois gaillards devront offrir un menu qui reflète leur personnalité. Comment Camilo réussira-t-il à faire gueuler ses assiettes comme des perdues? On a hâte d’entendre ça.

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